Katalin Horvath est d'origine hongroise. Professeure d’allemand dans son pays, elle vient s'installer en France à l’âge de 25 ans. Elle n’en connait alors ni la langue ni la culture...
Un tel changement d’environnement provoque incontestablement quelques séismes. De nature « chercheuse », elle étudie les effets positifs de l'expression artistique sur le psychisme ce qui l’invite à s’intéresser à l’art de plus près. A sa quête le hasard mèle les échanges privilégiés avec certains auteurs, (Nadia Xerri-L qui l’encourage à lui envoyer ses nouvelles) jusqu’à l’arrivée de sa rencontre décisive avec l’artiste Daniel Bassin et son œuvre, dont elle souhaite présenter les bien-faits hypno-énergétiques.
La rencontre de cette œuvre qu’elle défend fait écho en elle à multiples endroits : par leur graphisme et esthétisme particulier ou par leurs thématiques. Le lien de certaines œuvres avec l'organique, leurs paysages signifiants avec la capacité à catapulter le spectateur dans l'univers. Le monde parallèle y figurant aussi (l'esprit qui se manifeste au-dessus de ses futons, "les errants" ou les âmes que l'on croirait arriver par vortex)*, le trait métaphysique de cet œuvre fait naître chez Katalin l'idée de faire illustrer le travail intérieur, psychique, par ces œuvres d'art et mettre à disposition des thérapeutes ce support signifiant en subconscience.
* https://www.galerie-art-bourreau-ravier-noirmoutier.fr/daniel-bassin
